5 chef.fes à (re)découvrir au mois de mai à Paris
Les beaux jours arrivent et avec eux l'envie de découvrir de nouvelles tables et nouveaux talents. Fini la "comfort food" et les plats mijotés. Place à la cuisine audacieuse, inspirée et colorée.
Commençons par le chef chouchou des foodies-fashionistas (oui, c'est une catégorie à part chez les Parisiens) : Pierre Touitou, dans son nouveau restaurant 19 ST ROCH. Le fils du fondateur de la marque A.P.C., qui avait été découvert par les branchés chez Vivant puis Déviant, revient en force dans sa première adresse bien à lui. Jolies assiettes, inspiration japonaise, cuisine ouverte... C'est simple, il faut déjà des semaines d'attente pour pouvoir avoir la chance de s'y attabler.
Dans le genre « armons-nous de patience » : super difficile d'avoir une réservation chez Minore, mais cela montre le niveau d'excitation de la scène parisienne. Car ici, on salue le grand retour de Katsuaki Okiyma, le chef culte d'Abri (à présent fermé), qui a un fan-club digne d'une rock star. Associé à un mixologue de talent, ce spot de l'avenue Trudaine est sans aucun doute la terrasse où il faudra être vu ce printemps.
Star des réseaux sociaux comme des fourneaux, il faut aller chez Eloi Spinnler, dans son restaurant Orgueil pour vraiment saisir l'air du temps et ce qui fait un bon restaurant à Paris en ce moment. Bistrot ou gastro, vous serez conquis par sa personnalité et sa cuisine, tout comme l'a été le Gault&Millau qui lui a remis le Trophée du Jeune Talent 2024 en Île de France.
Dans le genre cheffe punk et engagée, on demande Bérangère Fagart, chez Sélune. Cette autodidacte, originaire de Granville (Normandie) et repérée dans la saison 14 de Top Chef, délivre une cuisine délicieuse, éco-responsable et qui s'autorise tous les accords de saveurs, pour un résultat des plus convaincants. L'avenir lui appartient, c'est certain.